Tanabata ou la fête des étoiles amoureuses

Chaque année, le 7 juillet, les Japonais fêtent Tanabata 七夕, une des cinq fêtes saisonnières importées de Chine (sekku 節句).

Si c’est l’occasion d’écrire ses vœux sur des bandelettes en papier (tanzaku 短冊) qu’on accrochera ensuite à une branche de bambou, c’est aussi l’occasion de regarder les étoiles!

En effet, la légende de Véga et Altaïr est indissociable de cette fête estivale. Parvenue au Japon probablement dès l’époque Heian (794-1185), cette légende venue de Chine est largement popularisée durant l’époque Edo (1603-1868).

De nombreuses étoiles se disent “double” ou “en couple” car elle partagent un même axe de gravité. Ces étoiles ont de tous temps stimulé l’imagination des conteurs et il existe de nombreuses variantes sur le légende des étoiles amoureuses dont voici la trame :

La légende de Tanabata (“la septième nuit”) met en avant l’histoire d’amour entre une déesse tisserande Orihime (Véga) et un bouvier humain Hikoboshi (Altaïr).

Pour lui, celle qui tisse “les habits de nuages” quitte le monde céleste, l’épouse et lui donne deux enfants. La mère de la déesse (ou le père selon les versions) la retrouve et la fait revenir dans le monde des dieux. Pour empêcher le bouvier bien décidé à retrouver sa femme d’arriver au royaume céleste, les dieux séparent les deux mondes par une rivière infranchissable, la Voie lactée.

Devant les pleurs incessant de la déesse d’un côté, du bouvier et de ses enfants de l’autre, les dieux leur accordent de se retrouver une fois par an, la septième nuit du septième mois.

Dès lors, chaque année, les Japonais fêtent ces retrouvailles amoureuses et accrochent leur vœux d’amour et de bonheur à des branches de bambou, symbole de bon augure et , selon la croyance populaire chinoise, capable de refouler les esprits malveillants responsables des séparations conjugales.

Alors, est-ce que tu vas fêter Tanabata cette année?!

Yoshitoshi, La Lune et la Voie lactée, in “Cent aspects de la Lune”, estampe ukiyo-e, avant 1892.

Image d’en-tête : Ando Hitoshige, La ville florissante, festival de Tanabata, in “Cent vues d’Edo”, estampe ukiyo-e, 1857, détail.

Atelier Kotoba – l’écriture de haiku en plein air!

Atelier Kotoba vous propose un cycle de quatre ateliers* au gré des saisons.
L’atelier Eté aura lieu
le jeudi 5 juillet de 19h à 21h30

Pour les ateliers suivants ( Automne et Hiver) les dates seront définies ultérieurement.
*Vous n’êtes pas obligé de participer à tous les ateliers!

Tarif: 30 CHF par personne et par atelier.
Rendez-vous à 19h00 à la boutique Livres & Voyages,
Avenue Théodore Flournoy 3 -1207 Genève
Inscription obligatoire pour chaque atelier:
francinemancini@bluewin.ch/ 022 786 07 08
desexposenfolie@yahoo.fr – 077 471 40 85
Dans la limite des places disponibles!

IMPORTANT! Cet atelier se déroulant en extérieur et sur des terrains divers, nous ne pouvons accueillir que des personnes en pleine possession de leur mobilité. Merci de votre compréhension.

Des Expos en Folie dans la Tribune de Genève!

Illustration: Katsushika Hokusai, Sauterelles, Puce d’eau, Sangsues, Ver de terre et Ver de terre géant, in Encyclopedia of Hokusai sketches, p.204-205.

Merci à Pascale Zimmermann qui a consacré un article dans la partie Culture

de la Tribune de ce lundi 3 juillet (p.15) à la visite de dimanche passé:

“Un été au microscope, la représentation des insectes dans les arts d’Edo à travers les collections Baur”

http://www.tdg.ch/…/insectes-musee-baur-loupe/story/11773349

Une petite remarque tout de même.

La partie concernant “les visites guidées classiques” dans les musées aujourd’hui ne se voulait pas négative. Il s’agissait simplement de mentionner le constat qui nous a poussé à créer notre concept de visites guidées thématiques et originales.

Nous remercions chaleureusement les différents musées genevois qui nous accueillent toujours avec bienveillance!

Des Expos en Folie dans la Tribune de Genève! lien direct vers l’article en ligne

Illustration: Katsushika Hokusai,Sauterelles, Puce d’eau, sangsues, Ver de terre et Ver de terre géant, in Encyclopedia of Hokusai sketches, p.204-205.

Merci à Pascale Zimmermann qui a consacré un article à la visite de dimanche passé (“Un été au microscope” à la Fondation Baur) dans la partie Culture de la Tribune de ce lundi 3 juillet.
http://www.tdg.ch/…/insectes-musee-baur-loupe/story/11773349

Dimanche 2 juillet 2017 – Un été au microscope, la représentation des insectes dans les arts d’Edo

Dimanche 2 juillet 2017

Un été au microscope, la représentation des insectes dans les arts d’Edo à travers les collections Baur.

Ou comment les différentes technologies liées à la vision (microscope, loupe etc.)

importées d’Occidentont influencé la représentation des insectes

au Japon à l’époque Edo.

Rendez-vous à 14h30 devant le musée!

Fondation Baur, Musée des Arts d’Extrême-Orient – Rue Munier-Romilly, 8 – 1206 Genève

www.fondationbaur.ch

Prix: 15 CHF par personne (y compris Amis du musée), 12 CHF étudiants et AVS.

La Fondation Baur nous propose exceptionnellement l’entrée gratuite pour cette visite (en temps normal, l’entrée est payante même pour le premier dimanche du mois.) Nous en les remercions chaleureusement!

Inscription obligatoire: desexposenfolie@yahoo.fr – 077 471 40 85

des expos – affiche juillet -insectes BAUR

Bibliographie

  • Utamaro, d’après Edmond de Goncourt, Parkstone Press International, New York, 2008.
  • The Lens Within the Heart : The Western Scientific Gaze and Popular Imagery in Later Edo Japan, SCREECH Timon, Ed. rev. de /The Western Scientific Gaze and Popular Imagery in Later Edo Japan, 1996, 2nd ed. / avec une nouvelle préface et une bibliographie augmentée, University of Hawai’i Press, Honolulu, 2002.
  • Edo no dôbutsuga – kinsei bijutsu to bunka no kôkogaku 江戸の動物画、近世美術と文化の考古学 (Les images d’animaux à l’époque d’Edo – archéologie de l’art et de la littérature moderne), IMAHASHI Riko, Tôkyô Daigaku Shuppankai 東京大学出版会, Tôkyô, 2004.
  • Edo jidai jin to dôbutsu 江戸時代人と動物 (Les Hommes d’Edo et les animaux), TSUKAMOTO Manabu, Nihon edita sukuru shuppanbu 日本エデイタースクール出版部, Tôkyô, 1995.
  • Encyclopedie de la peinture chinoise traditionnelle, traduction et commentaires par Raphaël Petrucci, Paris, 2000.